Pour s’installer sur son propre compte et entrer dans le monde des affaires, un entrepreneur dans son âme a plusieurs solutions originales, y compris un dispositif inconnu par beaucoup : un contrat de location (également appelé gestion libre). Avec cet accord juridique, le gestionnaire locataire (ou gestionnaire libre) utilise un fonds d’entreprise déjà existant, mis à sa disposition pour le paiement d’une redevance. Comme pour tout contrat, la gestion des baux impose des droits et des responsabilités, tant au gestionnaire du locataire qu’au propriétaire de l’entreprise. Si cela semble simple sur papier, la résiliation de ce type de contrat présente quelques complexités. En effet, un gérant locataire est soumis à des formalités qu’elles peuvent décourager. Pour vous aider à comprendre les détails de la fin d’un bail de gestion, voyons ensemble ce que cela signifie.
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Quelles sont les raisons de résilier le bail de gestion ?
Avec le bail de gestion, le propriétaire de la société met à disposition au locataire gérant, responsable de la conduite de l’entreprise concernée. Bien qu’il s’agisse d’une solution intéressante pour tester les compétences et les capacités d’un entrepreneur aspirant à faire des affaires, certaines raisons peuvent amener l’une ou l’autre partie à envisager une rupture de contrat.
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Premièrement, le bail des gestionnaires peut être pour une durée déterminée et nécessiter un renouvellement tacite ou explicite. Dans le premier cas (renouvellement tacite), la publication d’une nouvelle publicité légale n’est pas nécessaire à chaque fin de la période, mais dans le second cas (renouvellement explicite) cette formalité est nécessaire.
Lorsque le bail du conseil est indéfiniment, chaque division entraîne automatiquement un congé avec résiliation. Ce dernier demeure la responsabilité du propriétaire de l’entreprise, mais doit être raisonnable. Traditionnellement, la loi applique un modèle simple : plus un contrat a d’ancienneté, plus une annonce doit être longue.
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Quand il vient pour la résiliation du contrat, la loi prévoit deux : une résiliation inconditionnelle, par le biais d’une clause du contrat, également appelée clause concluante ; ou une résiliation judiciaire, en particulier lorsque l’une des parties ne respecte pas ses obligations.
Enfin, il existe d’autres situations dans lesquelles les baux de gestion peuvent être résiliés, que ce soit en cas d’invalidité de la signature (violence ou vice de procédure), à la suite d’un recours judiciaire auquel le locataire est soumis, ou si le propriétaire veut vendre son fonds.
Quels sont les documents associés à la résiliation du bail de gestion ?
Lorsqu’ un gestionnaire de locataire ou un propriétaire d’entreprise souhaite résilier le contrat de location de gestion, des documents doivent être remplis.
Pour commencer, l’avis de résiliation du contrat doit être publié dans la revue publicitaire pertinente, exactement comme au moment de sa signature, dans les 15 jours suivant la fin du contrat. Elle a pour objet d’informer les tiers, et en particulier les créanciers de l’opération, de la cessation de ses activités par le gérant locataire. Pour être valide, l’avis de résiliation doit contenir des indications obligatoires :
- nature du fonds ;
- date de signature du contrat ;
- lieu et date de signature du bail d’origine ; adresse de
- la société ;
- nom du bailleur et du gérant locataire.
Quelles sont les conséquences de la résiliation du bail de gestion ?
Une fois le bail de gestion dissous, le locataire a de nouveau des responsabilités. Ce dernier doit donc retourner l’entreprise dans le même état dans lequel il l’a reçue, que ce soit des meubles, des biens, de l’équipement ou même des contrats de travail des employés. Il s’agit d’une obligation inévitable parfois difficile à respecter parce qu’il n’est pas rare qu’une entreprise perde de la valeur lors d’un bail la gestion.
Dans ce cas, le propriétaire peut décider de subir des pertes à moins qu’il ne considère que ces pertes peuvent être attribuées à la gestion du gestionnaire du locataire. Dans ce genre de situation, il peut également engager une action en justice pour s’assurer que la responsabilité de ce dernier est reconnue et que l’indemnisation lui est versée.
Au contraire, paradoxalement, si un bien commercial gagne de la valeur pendant la durée du bail, le propriétaire n’est pas tenu de verser une indemnité au gestionnaire du locataire à moins que la clause contraire ne soit incluse au moment de la signature du bail.
Toutefois, certaines exceptions subsistent, par exemple lorsqu’un gérant locataire peut bénéficier d’une nouvelle clientèle qu’il apporte. En fait, s’il peut prouver sa responsabilité pour cette valeur ajoutée, il a le droit de réclamer une indemnisation au propriétaire du fonds commercial.